Depuis vingt-cinq ans, la dette et l’ajustement structurel fracassent l’Afrique et la vie de la plupart des 850 millions d’Africains. Les ravages sur l’économie et les populations africaines sont tels que son annulation totale et inconditionnelle devient une exigence minimale de justice, et les arguments dans ce sens sont multiples. Mais il faut aussi exiger la rupture avec la logique imposée par le FMI et la Banque mondiale, afin que les peuples africains puissent reprendre en main les leviers de commande, et soient en mesure de choisir un avenir conforme à leur volonté. Car comme le dit Joseph Ki-Zerbo : « On ne développe pas, on se développe. »
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Damien Millet est président du Comité pour l’annulation de la dette du tiers monde (CADTM) France.
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